2024, révisé janvier 2025
EUREKA! Je crois que je suis finalement tombé sur la réponse ultime à savoir ce qu’on fait ensuite! L’éclaire m’est arrivé après avoir écouté plusieurs excellents épisodes du podcast The Great Simplification ainsi qu’une longue conversation entre 3 “philosophes” sur Youtube. Je vous dit, c’était pas facile! J’ai perdu le fil à plusieurs reprises!
La solution se base sur un principe psychologique d’imaginaire d’un futur commun. Quand un groupe de gens, une tribu ou une population d’un pays intéragissent entre eux, pour que les interactions tiennent, il faut une vision commune d’un future possible. Dans les année 50-60, on imaginaient aller sur la Lune! C’était dans l’imaginaire de tous, un but à atteindre collectif, c’était une limite franchissable et envisageable par les scientifique et la population acceptait l’effort pour y arriver. Dans les année 70 ce fut les grand courant des droits humains, l’égalité entre hommes et femmes, le droit aux soins de santé, l’école, les arts et la philosophie. Notre système d’éducation Québecois est une relique de cette époque. C’est pour ça qu’on a des cours d’art et de musique au primaire-secondaire et des cours de philosophie au CEGEP!
Ensuite ça s’est mis à se gâter dans les années 80, les taux d’intérets se sont mis à monter à cause du ralentissement énergétique général causé par les chocs pétrolier. Si vous n’avez pas encore lu mes autres articles, en simple, l’énergie est à la base de l’argent, mais l’argent ne peut pas créer d’énergie.
À une certaine époque on rêvait aux voitures volantes, aux semaines de quatre jours, aux robots qui allaient faire les corvées à notre place, aux loisirs variés, aux fin de semaines au chalet, etc. Mais la réalité frappe. Depuis quelques années, les choses ont commencé à devenir de plus en plus difficile pour bien des gens avec l’augmentation du coût de la vie. De moins en moins de gens peuvent accéder à la propriété et le panier d’épicerie coûte de plus en plus cher, ou il y en a moins pour le même prix. Tout à coup, l’histoire du futur qu’on croyait pouvoir atteindre un jour ne semble plus possible. À mesure que la réalité énergétique et économique remonte le long des strates de la populations, petit à petit, de plus en plus de gens se retrouvent confronté à un mur de réalité. Certaines personnes sur les médias sociaux disent que les élites veulent tuer la classe moyenne! Ce n’est pas volontaire, mais c’est ce qui arrive. S’en suis le stress, l’anxiété, le découragement, la dépression, etc.
Quand le cerveau n’a plus de vision du futur, ou du moins, une vision qui semble logique avec les réalités vécu chaque jour par la personne, il perd la motivation de la vie. Il perd confiance au système qui lui dicte quoi faire comme le gouvernement ou tout type de système de gestion. Certaines personnes vont seulement tomber en dépression allant jusqu’au suicide. Certains vont s’engouffrer dans les séries télé, le magasinage en ligne, les média sociaux sans fin, les jeux vidéos immersifs où au moins, on a l’impression d’accomplir quelque chose d’utile une quête à la fois. D’autres seront du côté “proactif” en montant un groupe révolutionnaire contre le gouvernement en place. L’assaut du Capitole le 6 janvier 2021 en est un bon exemple. Le fait de monter un plan pour renverser le gouvernement devient une vision du futur qui permet à la personne d’être motivée et de sortir de la dépression. Tout à coup, sa vie fait du sens puisqu’il voit un futur. Aux États-Unis, la qualité de vie s’effrite depuis longtemps et beaucoup de groupes armés s’organisent de plus en plus. Je ne vous dit pas de partir en rébellion! Je vous explique juste comment ça fonctionne. Mais il y a pire…
Les dangers de devenir fielleux. Mais qu’est ce que ça veut dire? À force d’écoute des anglophones, j’ai appris bien des termes pas toujours simple à traduire? En psychologie on parle de “spiteful” qui veut dire de quelqu’un de malveillant, mauvais ou méchant. Mais ce terme est plus complexe que ça. Il représente quelqu’un qui pourra faire du mal aux autres alors que les conséquences pourront l’affecter tout aussi négativement. Alors quand je cherche “spiteful” dans google traduction, ça me donne fielleux! C’est un peu comme saboter un barrage hydroélectrique alors que la personne perdra le courant elle aussi. Certaine personnes vont réagir ainsi au manque de vision d’un futur possible. Quand ça va mal, aussi bien que ça aille mal pour les autres aussi, et tant pis si ça ira mal pour soi-même. C’est un peu comme du sabotage suicide.
Donc, une fois que les gens ont touché le fond du baril, que l’histoire du futur qu’ils envisageaient n’est plus possible, c’est là qu’il faut agir. Parce qu’essayer d’expliquer à quelqu’un des année 1970 à 2000 qu’il faut ralentir et vivre plus simplement, ça ne fonctionne pas. À mesure que les gens frapent le mur de la réalité des limites physiques, il faut créer une nouvelle vision du futur. De toute manière, leur vision ne tiens plus. Comment? Je ne sais pas encore. Mais ce que je sais c’est que comme notre civilisation repose sur les énergies fossiles, le début serait d’essayer d’entrevoir un futur avec pas ou beaucoup moins de cette source énergétique dans nos vies. Dans mon article sur l’Esclave fossile, je mentionne que les gens en Angleterre ont vécu avec la même population, et à peu près de la même manière pendant 1000 ans avant que le charbon commence à être utilisé de manière plus répandue. Donc il y a une sorte de moyenne à faire, un retour vers une quantité d’énergie moindre dans nos vies. Et encore, je vous le rappelle, ce n’est pas ce que je souhaite! C’est un constat! C’est comme si je disais que tout le monde va mourir un jour! Est-ce que c’est ce que je veux? Non! Mais ça va arriver qu’on le veuille ou non.
Il y a également ceux qui vont s’accrocher à l’ancienne vision du futur. Évidement, ça fait mal d’abandonner un style de vie qui allait bien avant. C’est un deuil qu’il faut faire. Et comme certaines personnes ont déjà de la difficulté à faire le deuil d’un chien ou d’un être cher, imaginez faire le deuil d’un futur! (emoji de bonhomme que la tête explose! lol)
La question de la rapidité dans laquelle le futur va arriver. Quand je regarde le bloguer, Mike Stasse et son blog “Damn the Matrix”, il parle des limites planétaires et systémiques de notre civilisation depuis 20 ans. Contrairement aux films catastrophes, la vie suis son court tranquillement, sans qu’il y ait d’urgence de vie ou de mort. C’est aussi ça qui fait en sorte que pour bien des gens, il ne se passe rien de particulier et que tout va bien. Ce blogeur a essayé sans relâche d’avertir le monde d’un éventuel mur de la réalité à venir. Mais personne ne l’a écouté. Il a aussi travaillé pour rendre des entreprises résiliantes face aux futures réalitées, mais chaque fois, ces entreprises ont finalement choisit la voie de la croissance et de l’investissement. Aujourd,hui, ses publications se font de plus en plus rare. Il dit avoir fait le tour et qu’il n’a plus rien à dire. Selon moi, les signes subtiles qu’il voulait démontrer au grand public il y a 20 ans, sont maintenant tellement frappants qu’il n’a plus besoin de le faire. C’est vrai que le Limit to Growth paru en 1972 n’a rien changé même si ses auteurs avaient réussis à s’entretenir avec plusieurs dirigeant européen et américains à l’époque, et que même les gens d’affaires qui avaient commandé cette recherche ont finalement ignoré ses résultats! Comme on dit, ne pose pas de questions si tu ne veux pas les réponses!
Donc, pour rester le moindrement saint d’esprit, il faut s’inventer des nouvelles histoires du futur.